Le Syndicat national des journalistes-CGT s'est insurgé, le 23 novembre, contre «la dérive sensationnaliste» de nombreux médias audiovisuels au sujet du meurtre de la jeune Agnès à Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). «Cette dérive médiatique d'une gravité extrême ni(e) le rôle social du journaliste et la hiérarchisation de l'information», selon le syndicat, qui pointe la multiplication des journaux télévisés et radios qui ont placé l'information en «ouverture» pendant tout le week-end. «Le fait divers a une nouvelle fois été utilisé par de nombreux médias audiovisuels, Audimat oblige, mais pas seulement», relève le SNJ-CGT.