presse

Le Conseil constitutionnel a censuré vendredi un alinéa de l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui interdisait à une personne poursuivie pour diffamation de faire la preuve des faits qu'elle allègue si ceux-ci étaient antérieurs à dix années. Saisis d'une question prioritaire de constitutionnalité, les Sages ont estimé que cette disposition portait «atteinte à la liberté d'expression». La décision s'applique «à toutes les imputations diffamatoires non jugées définitivement au jour» de sa publication, qui doit encore intervenir au Journal officiel.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.