«C'est la rencontre du plutonium et de la nitroglycérine!» Andy Heyward, PDG de la société de production A2 Entertainment, n'a pas lésiné sur les effets oratoires, ce lundi 4 avril au MIP-TV à Cannes. Il n'en était pourtant nul besoin : les spectateurs, électrisés, brandissaient déjà à bouts de bras tous leurs appareils afin d'immortaliser celui qui se tenait, massif, dans ce salon du Majestic : Terminator himself.

 

Arnold Schwarzenegger est venu, après la fin de son mandat de gouverneur, en janvier dernier, présenter sa reconversion en tant que... super-héros de dessin animé. Ce dernier s'appelle «The Governator» et a été créé aux côtés du créateur de super-héros, Stan Lee. Il met en scène Schwarzie en redresseur de torts à la cuirasse métallique, aidé dans cette entreprise par une bande d'ados débrouillards.

 

«C'est la suite logique de mon boulot de gouverneur : un "action hero" qui sauve ses citoyens», déclarait l'acteur, qui ne manque pas d'auto-dérision (et sans doute, pas non plus, de conseillers en communication). Dans le «comic» animé, on retrouve aussi l'ex-animateur culte Larry King dans le rôle du journaliste fouineur qui s'échine à démasquer Schwarzie... sans succès.

 

Attention, l'ex-gouverneur, l'assure: «Dans les films, j'ai coupé beaucoup de têtes, mais ce dessin animé sera plus drôle que violent». Après quelques plaisanteries sur son propre - et très prononcé - accent autrichien, il annonce que «The Governator», qui sortira en 2012, fera sans doute l'objet d'une adaptation dans l'édition, de déclinaisons sur Internet, mais aussi... sur grand écran. Schwarzie is really back.

 

Delphine Le Goff, envoyée spéciale à Cannes 

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