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Le numéro deux mondial de l’affichage a présenté des résultats en berne, du fait de la crise publicitaire mondiale. Mais il conserve une marge supérieure à 20%.

Cette année, comme l'an passé, JCDecaux ne versera pas de dividendes à ses actionnaires. Le numéro deux mondial de la communication extérieure fait les frais d'une exposition mondiale à la publicité. Dans ses résultats financiers 2009, présentés le 10 mars à Paris, le groupe accuse un recul de 77,3 % de son bénéfice net, à 24,5 millions d'euros contre 108,1 millions d'euros en 2008. Le chiffre d'affaires chute de 11,5 %, à 1,92 milliard d'euros, tout comme la croissance interne le fait, elle, de 10,9 %, en ligne avec les prévisions du groupe. La marge opérationnelle reste solide, à 392 millions d'euros, mais elle représente 20,4% du chiffre d'affaires, contre 25,5% en 2008. C'est l'affichage qui a le plus pâti de la crise, avec une marge diminuée de moitié, qui passe de 70,5 millions d'euros en 2008 à 38 millions en 2009. Quant à l'activité mobilier urbain, elle baisse moins fortement, de 369,9 millions d'euros en 2008 à 298,4 millions en 2009, tout comme l'activité transports, passée de 82,5 millions d'euros à 55,6 millions.

Un optimisme prudent

Mais, chez Decaux, l'on se dit, sinon très optimiste, du moins confiant : « La vision plus positive des annonceurs que nous avions annoncée en janvier 2010 s'est maintenue au cours du premier trimestre et nous anticipons pour l'instant une croissance organique d'environ 5 % au premier trimestre 2010 », a explique Jean-François Decaux, président du directoire. Néanmoins, la prudence reste de mise : « Nous allons maintenir en 2010 une stricte gestion des coûts et de la trésorerie », a souligné celui qui est aussi codirecteur général du groupe avec son frère Jean-Charles.

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