«C'est un nouveau modèle, comme Easy Jet», résume Gérald Brice-Viret, directeur général de NRJ 12. Avec une cinquantaine de salariés, la chaîne de la TNT, passée de 1 à 1,5% de part d'audience en un an, a engrangé 40 millions d'euros de chiffre d'affaires net en 2009 grâce à 450 annonceurs. À «24 mois de l'équilibre» et arrivée «à son asymptote de collaborateurs», selon son patron, la chaîne entend investir dans les productions extérieures pour des émissions de télé-réalité et de divertissement.
«Nous travaillons avec 40 sociétés dont la moitié de nouvelles, relève Gérald Brice-Viret, qui s'apprête à lancer Le Grand Casting de la télé (Troisième Œil) avec Pascal Bataille, Bernard Montiel et Clara Morgane. Ce concours de recrutement d'un animateur ou d'une animatrice (qui sera employé pendant six mois sur l'antenne) se déroulera dans cinq grandes villes de France en s'appuyant sur un partenariat avec TV Magazine.
Respecter les quotas
Suivra en mars À la recherche de l'amour (Fremantle) avec la princesse russe Alexandra (ex-Secret Story), à qui seront présentés des prétendants. À la clé: un mariage à Las Vegas après trois jours probatoires dans la famille du soupirant et une semaine dans un club de vacances.
«Il n'y a pas de honte à vouloir divertir les gens", souligne Gérald Brice-Viret, pour qui ce genre de production a le mérite de générer une image de chaîne «innovante, accessible, people, jeune et généraliste».
NRJ 12, qui lancera Mister France le 28 janvier et suivra cet été la tournée de la Française des jeux, mise ainsi sur le people de proximité. Son JT, suivi quotidiennement par 80000 personnes, vise les 100000 téléspectateurs. À la fin 2010, la chaîne veut arriver à 2 points d'audience et «être exemplaire sur les quotas» de diffusion d'œuvres européennes. Motif: "Nous avons 20 sur 20 sur nos obligations de production, mais 8 sur 20 en matière de diffusion", reconnaît Gérald Brice-Viret.