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La direction de Prisma Presse a annoncé un plan de départs volontaires à VSD où elle s'apprête à lancer une nouvelle formule, qui ne réjouit pas les journalistes.

Certains parlent de formule «enrichie». D'autres dénoncent plutôt une formule appauvrie. En janvier 2010, Prisma Presse a évoqué une nouvelle formule de VSD, avec «une sélection premium en matière de télévision, première source de détente des Français». La vingtaine de pages de programmes seront réalisées par Prisma TV, pôle qui officie sur Télé loisirs, Télé 2 semaines ou Télé grandes chaînes.

Dans le même temps, Prisma Presse a annoncé un plan de départs volontaires sur 13 postes, soit un quart de la rédaction du titre. Selon le groupe de presse, «la situation de VSD s'est dégradée en 2008 au commencement de la crise et, en 2009, malgré une nouvelle formule qui, sur les premiers numéros, avait accru la diffusion de 9%». Le titre est passé de 193208 exemplaires en 2008, d'après l'OJD, à 173227 exemplaires en 2008-2009.

Contre-proposition

La société des journalistes de VSD, elle, trouve ce repositionnement «suicidaire»: «Le fait de remplacer 20 pages de rédactionnel par des grilles télé réalisées en interne permet surtout de réaliser une recette comptable», analyse l'un de ses membres. Les journalistes de l'hebdoplanchent d'ailleurs sur un «contre-projet».

Le 18 décembre 2009, les équipes ont débrayé pendant une journée, alors que se tenait un comité d'entreprise extraordinaire. «La direction de Prisma Presse tient un double langage, lâchait l'intersyndicale le 23 décembre. Face aux élus en CE extraordinaire et, plus tard, face aux salariés, elle accepte d'examiner le projet éditorial alternatif de l'équipe de VSD. Trois jours après, dans un communiqué, plus un mot sur cette volonté de prendre en compte l'avis des salariés.»

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