Sur un marché automobile perturbé en 2024, la marque italienne Lamborghini (groupe Volkswagen) a de nouveau battu son record de ventes, établi seulement un an plus tôt.
Lamborghini a de nouveau battu son record de ventes en 2024 sur un marché automobile chahuté, a annoncé jeudi 9 janvier la marque italienne du groupe Volkswagen. L’an passé, Lamborghini a livré 10 687 voitures de sport, soit une hausse de 6 % par rapport à son précédent record, lequel datait de 2023. Avec des tarifs démarrant autour de 200 000 euros pour sa sportive Huracan et son SUV Urus, ses ventes ont progressé sur son premier marché (+6 %), constitué de l'Europe et du Moyen-Orient, mais aussi en Amérique (+7 %) et en Asie (+3 %), a précisé la marque de Sant'Agata Bolognese dans un communiqué.
« Ces résultats soulignent le succès de notre stratégie, équilibrant l'offre et la demande, avec un carnet de commandes bien calibré, renforçant la désirabilité de la marque et la valeur résiduelle de nos produits », a notamment tenu à souligner le dirigeant de Lamborghini, l’Allemand Stephan Winkelmann. L’année 2024 a été synonyme de transformation pour la marque au taureau, avec une gamme qui sera désormais 100 % hybride. Sa première voiture d'exception hybride (dotée d’un moteur V12 essence et de trois moteurs électriques), la Revuelto, affiche un carnet de commandes plein jusqu'à fin 2026.
« Désirabilité de la marque »
Le SUV Urus, qui représente la majorité des ventes, ne sera bientôt plus vendu qu'en version hybride rechargeable de 800 chevaux. Et, au mois d'août, Lamborghini a présenté sa Temerario (920 chevaux et une pointe de vitesse à 340 km/h), une hybride toujours qui a pour mission de remplacer en 2025 sa sportive d'entrée de gamme Huracan. La marque, qui a présenté un concept 100 % électrique en 2023, ne semble désormais plus pressée de passer aux voitures à batteries alors que ses riches clients préfèrent les modèles hybrides.
« Le marché de l'électrique ne sera pas mûr en 2025, et ce ne sera pas trop tard d'avoir une voiture électrique en 2030. Notre approche nous a toujours donné raison », a ainsi jugé Stephan Winkelmann fin décembre dans les colonnes du Figaro.
