Ce 25 octobre, Adidas a mis fin à son partenariat commercial avec Kanye West, à cause de ses remarques antisémites. Par le passé, plusieurs stars ont vu leur contrat rompu par une marque en raison de leurs propos ou comportement.
Oscar Pistorius
Surnommé « Blade Runner », l’athlète paralympique sud-africain, sextuple médaillé d’or aux Jeux, est accusé du meurtre avec préméditation, en février 2013, de sa petite amie, la top-modèle Reeva Steenkamp. Lui soutient la thèse d’un accident. Il perd aussitôt ses principaux partenaires (Nike, Clarins, Thierry Mugler, Oakley…). L’athlète sera condamné en appel à 15 ans de prison.
Lance Armstrong
Le cycliste américain, septuple vainqueur du Tour de France, est lâché en 2012 par son équipementier de toujours, Nike, après le rapport accablant de l’Agence américaine antidopage. Il perd dans la foulée ses contrats avec la marque de vélo Trek et le brasseur américain Anheuser-Busch. Soit au total une perte de revenus évaluée à près de 30 millions de dollars. Avant de se séparer d’Armstrong, après plus de 10 ans de collaboration, Nike a été accusé par la presse américaine d’avoir couvert les agissements du champion, ce qu’a nié la marque.
Tiger Woods
Ses déboires conjugaux et ses mauvais résultats sur le green ont coûté cher au champion américain de golf. Une à une, les marques ont mis fin à leurs contrats avec lui (Tag Heuer, Gillette, AT & T, PepsiCo ou encore Accenture). Le « Tigre » a toutefois conservé le soutien de certains sponsors comme Nike, ce qui lui a permis rester le sportif alors le mieux payé au monde.
Michael Phelps
Après la publication en février 2009 de photos le montrant en train de fumer du cannabis, le champion américain de natation perd aussitôt, malgré ses excuses, le soutien d’un de ses sponsors, Kellogg’s. Le fabricant de céréales a jugé que l’image du recordman de médailles olympiques n’était plus en adéquation avec celle de la marque.
Sharon Stone
Égérie de Dior, l’actrice américaine Sharon Stone provoque la colère de Pékin en 2008 en suggérant que le séisme dévastateur du Sichuan pourrait être une conséquence de la politique chinoise au Tibet. « Je pense que c’est le karma », lâche-t-elle. La marque française de luxe fait son mea culpa auprès de la Chine en dénonçant des « remarques à l’emporte-pièce ». Dior-Chine décide même d’annuler dans le pays toute publicité associant l’actrice. L’héroïne de « Basic Instinct » s’excusera à son tour.
Kate Moss
En 2005, des photos montrant la top-modèle britannique en train de sniffer de la poudre blanche lui coûtent cher. Une à une, les marques en contrat avec « la Brindille » mettent fin à leur collaboration (H & M, Burberry, Chanel, Rimmel…). Kate Moss signera toutefois à nouveau, quelques années plus tard, de nombreux autres contrats publicitaires.
Whoopi Goldberg
Connue pour son franc-parler, l’actrice américaine se moque en 2004 du président républicain George W. Bush, lors d’un gala de collecte de fonds pour les démocrates. La blague graveleuse déplaît au groupe alimentaire anglo-néerlandais Unilever, qui annule sa campagne de publicité pour le produit de régime Slim-Fast, dont elle est la vedette.
Madonna
La chanteuse américaine, adepte de la transgression, mélange en 1989, dans le clip de son tube « Like a Prayer », érotisme et religion en embrassant un Christ noir. Ce qui provoque un énorme scandale, jusqu’au Vatican. Face aux menaces de boycott de groupes religieux, le géant des sodas Pepsi lâche Madonna et annule son contrat publicitaire.
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