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Alors que se prépare la COP26 à Glasgow en novembre, l'autorité britannique de la concurrence va examiner les affirmations écologiques des entreprises locales et promet des sanctions à celles qui exagèrent leur performance environnementales.

Le gendarme britannique de la concurrence a averti lundi 20 septembre que les entreprises qui exagèrent leur performance environnementale pour mieux se vendre avaient jusqu'au nouvel an pour se mettre en conformité avec la loi, avant d'éventuelles sanctions.

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Les autorités britanniques «s'inquiètent que les gens soient induits en erreur par certaines affirmations environnementales» des entreprises, a indiqué l'autorité britannique de la concurrence, la CMA (Competition and Markets Authority), dans un communiqué.

Alors que le Royaume-Uni organise en novembre à Glasgow la COP26, la conférence mondiale sur le climat, l'organisme estime notamment que «40% des affirmations environnementales faites sur internet pourraient être trompeuses, ce qui suggère que des milliers d'entreprises pourraient enfreindre la loi».

La CMA va «procéder à un examen complet» en début d'année des affirmations écologiques des compagnies britanniques, que ce soit en ligne ou en magasin, et «se tient prêt à prendre des mesures contre les entreprises contrevenantes».

«De plus en plus de gens s'interrogent sur l'impact environnemental d'un produit» avant de l'acheter, explique Andrea Coscelli, directeur général de la CMA, cité dans le communiqué. «Nous craignons que trop d'entreprises s'attribuent à tort des vertus écologiques, tandis que celles qui sont véritablement respectueuses de l'environnement n'ont pas la reconnaissance qu'elles méritent», a-t-il pointé.

Un nouveau code de bonne conduite

Le gendarme de la concurrence annonce aussi la publication d'un code de bonne conduite «pour aider les entreprises à communiquer sur leurs performances écologiques sans risquer de tromper leurs clients».

Les entreprises ne doivent pas «omettre ou cacher des informations importantes» et «doivent prendre en compte le cycle de vie complet du produit» avant d'en vanter les mérites écologiques, y est-il notamment rappelé.

La CMA a précisé qu'elle se pencherait en priorité sur les secteurs les plus concernés par d'éventuelles affirmations trompeuses : textile et mode, voyage et transports, aliments et boisson ou encore produits de beauté ou de nettoyage.

Si cette annonce est «positive», les entreprises «ne devraient pas attendre l'examen de la CMA pour améliorer leurs pratiques et s'assurer que leurs affirmations environnementales respectent la loi», a réagi l'association de consommateurs Which? dans un communiqué.

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