« C’est l’histoire d’une famille qui a mis trop de bûches dans la cheminée. Le feu est trop vif et s’étend au reste de la maison. Alors un des membres propose de faire un devis pour du chauffage électrique, car ce sera plus sûr. Au moins avec le chauffage, le feu ne prend pas. Mais le feu s’étend toujours. Alors un autre rétorque que ce n’est pas le moment, que le feu finira par détruire la cuisine. Mais on lui répond que ce n’est pas grave car le congélateur est plein, en bas, et que la famille pourra toujours manger. Un troisième crie que les cheminées, ça brûle, et que tout est normal. Un autre émet l’idée qu’il faudrait éteindre l’incendie, mais on lui rétorque que c’est radical, que personne n’est pompier, et que ce n’est pas l’objet du débat. Certes, il y a un incendie, mais la question c’est de savoir comment se chauffer convenablement, tout le monde a toujours besoin de se chauffer. Un cinquième - c’est une famille nombreuse - affirme que, tout de même, le feu s’étend de plus en plus, et demande comment sauver la maison, que ce serait dommage de détruire une si belle maison. Alors tous réfléchissent à inventer un revêtement qui protégerait la façade de l’incendie sans la détériorer pour ne pas dévaloriser le prix de la maison. Puis le feu attaque l’étage. La famille se dit qu’avec les lattes du plancher, ils auront des bûches plus petites pour bien brûler et réchauffer la pièce sans que le feu ne prenne trop fort. Le feu continue mais tout le monde est d'accord. »
Le rapport du Giec est implacable. Ce n'est pas la planète qu’il faut sauver, ce sont nos fesses.
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