La dixième édition du Summit de Stratégies, le 15 septembre, autour du décryptage des tendances émergentes de l’année.
Stratégies joue son rôle de «medium» en rassemblant le secteur lors d’une rentrée qui n’a probablement jamais aussi bien porté son nom. Le plus dur de la crise est désormais derrière nous: les grandes villes se ré-remplissent, nous reprenons possession de nos vies (nouvelles pour certains), réinvestissons progressivement nos lieux de travail, etc. Au cœur de cette reprise, les marques font appel à leurs agences pour ré-enclencher de nouvelles stratégies et de nouveaux plans d’action. Et c’est peut-être là le cœur des débats qui ont animés ce Summit: la défense du rôle et de la valeur ajoutée des agences, moteurs si essentiels du renouveau des marques.
Le procès des attentats du 13 novembre 2015, défi logistique sans précédent pour l’institution judiciaire qui a décidé de retransmettre l'audience via une webradio. Une première qui ne fait pas l'unanimité.
Un procès historique, de par son objet et son ampleur. C’est la France qui était attaquée et c’est aujourd’hui chaque Français qui se sent concerné. Sans surprise, la couverture médiatique est à la mesure de l’évènement. Mais au milieu de ces centaines d’articles, de ces milliers de tweets qui relatent et commentent chaque journée du procès, il y a les victimes. Plus de 1 800 parties civiles. Qu’elles (et exclusivement elles) aient un accès audio aux audiences est bien le minimum que la justice pouvait leur accorder. Entendre tout ce qui sera dit est bien une nécessité sur le chemin de leur reconstruction.
La taxe Gafa qui a rapporté 375 millions d’euros en 2020, selon le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques.
Chaque jour, dans nos métiers, nous mesurons un peu mieux la nécessité pour les marques de non plus uniquement faire du business, mais d’avoir un impact positif, vertueux et concret sur la société. Les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), de par la place et l’impact sociétal qu’ils ont acquis aujourd’hui, doivent également y contribuer. À leur juste mesure. Sans doute est-il l’heure pour eux de comprendre que ce ne sont pas « juste » les États qui les y incitent, mais les consommateurs-citoyens qui l’exigent.
Adidas épinglé pour greenwashing par le Jury de déontologie publicitaire (JDP) pour sa campagne «Stan Smith, Forever. 100% iconique, 50% recyclée».
La conscience environnementale des Français n’est plus à démontrer. Leur exigence vis-à-vis des marques à agir de manière vertueuse devient plus forte, et cela s’accompagne d’un vrai pouvoir de sanction. Désormais, les consommateurs-citoyens «votent» chaque jour avec leur carte bleue. Les marques sont sous pression. Il leur faut à la fois agir, et le dire au plus grand nombre. Mais attention à la survalorisation dans les discours publicitaires, le juste équilibre est souvent difficile à trouver. Et l’opinion publique, elle, ne pardonne rien.
Les Français plus inquiets qu'enthousiastes face aux robots, selon un sondage Odoxa pour Leyton, Dentsu Consulting et Stratégies.
L’éternelle peur de la création qui finit par se retourner contre son créateur ! Notre inconscient collectif en est marqué au fer rouge. Mais si les Français éprouvent aujourd’hui plus de peur que d’enthousiasme face aux robots, c’est peut-être aussi parce que ces dernières années, l’innovation a trop souvent eu tendance à perdre de vue sa finalité : faire progresser l’Homme. Rassurons-nous en nous souvenant des dernières pages du célèbre cycle de science-fiction d’Isaac Asimov: à la fin des temps, ce sont les robots qui seront seuls, avec l’éternité pour pleurer!
