Pub papier ou digitale, laquelle est la plus écologique ? Pour répondre à cette épineuse question La Poste a commandé une étude au cabinet indépendant Quantis. Cette analyse du cycle de vie mesure les impacts environnementaux sur seize indicateurs, regroupés en cinq familles d’impacts: les écosystèmes, les ressources, la santé humaine, l’eau, le changement climatique. Par exemple, un mailing en couleur de 16 pages A5 envoyé par courrier adressé est comparé à un site internet accessible en ligne via un lien envoyé par emailing publicitaire : le papier remporte le match selon l’étude car plus favorable que le numérique pour 13 indicateurs environnementaux sur 16, notamment le changement climatique, l’utilisation de ressources fossiles, la santé humaine et l’acidification. Autre cas : un flyer A5 recto en couleurs distribué en boîte aux lettres face à une vidéo publicitaire courte sur réseaux sociaux. Selon l’étude, le papier est plus favorable que le numérique pour 15 indicateurs environnementaux sur 16. « De plus en plus de clients nous interrogent sur la façon de réduire l’impact environnemental de leurs campagnes, explique Arnaud Tomasi, directeur général de la BU Media de la Poste et président de Mediapost. Pour nous c’est une question importante : la performance environnementale au service de la performance marketing globale. Nous allons former nos forces de vente à ce concept d’analyse du cycle de vie. Par ailleurs, nous allons équiper nos commerciaux grands comptes d’un écosimulateur, capable d’évaluer l’impact écologique d’une campagne en print et digital.» Retrouvez également notre enquête sur la pub face à la vague verte, dans le magazine Stratégies cette semaine.

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