Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever, par la voix de son responsable pour l'Europe Jan Zijderveld, affirme dans le quotidien allemand Financial Times Deutschland voir «la pauvreté revenir» sur le continent. Le groupe (qui possède plus de 400 marques dans le monde, notamment Lipton, Alsa, Axe ou encore Cajoline) veut adapter sa stratégie à cette nouvelle situation, en s'inspirant d'une méthode qu'il utilise déjà dans les pays asiatiques en développement: vendre pour des montants plus faibles car en plus petit conditionnement. «Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que 17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de lessive qui coûte la moitié de son budget», explique-t-il.

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