Trois commissions du Parlement européen ont rejeté à une large majorité le 31 mai l'accord commercial anti-contrefaçon Acta, plombant un peu plus les chances qu'il soit adopté dans l'Union européenne. Acta vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, des médicaments et autres marchandises jusqu'au téléchargement illégal sur Internet, mais certains craignent qu'il ne mette en danger les libertés individuelles. Le test crucial pour cet accord aura lieu le 21 juin quand la commission du commerce international, seule commission compétente sur le dossier, fera savoir sa position. La question sera ensuite soumise au Parlement dans son ensemble. Pour entrer en vigueur, l'accord doit impérativement être approuvé par le Parlement européen et les parlements nationaux des 22 Etats membres de l'UE signataires du traité.