A peine remises de la «crise des subprimes» de 2008, voilà les banques à nouveau mises en cause dans le surendettement des Etats. Une nouvelle secousse qui se traduit d'ores et déjà par des réductions d'effectifs, notamment chez BNP Paribas. Le 16 novembre, la direction de la banque annonçait la suppression de 1 400 postes dans le monde, dont 373 en France d'ici fin 2012. Des suppressions confinées aux activités de financement et d'investissement, les plus touchées par la crise.
C'est pourtant en pleine tourmente que la banque a repris la parole depuis le 20 novembre, via un dispositif médias massif (télévision, Internet et affichage), imaginé conjointement par les agences Publicis Conseil et Marcel. «Cette nouvelle campagne s'inscrit dans la droite ligne de la thématique du “Parlons vrai”, initiée il y a dix-huit mois», explique Arthur Sadoun, directeur général de Publicis Worldwide.
Renforcer la relation avec le conseiller
Le principe est, cette fois, d'aborder les questions de consommateurs qui fâchent sur la banque, par exemple «C'est quand même pas avec notre argent que vous spéculez?» ou encore «Est-ce que vous n'avez pas intérêt à ce que je sois à découvert?». Les réponses de BNP Paribas seront diffusées à la télévision à travers une deuxième vague de spots mettant en scène de vrais conseillers, mais aussi via un site Internet spécifique.
Sur ce site, les clients de la banque auront également la possibilité de s'inscrire à des ateliers gratuits organisés dans les agences et centrés sur divers thèmes, comme«Acheter ou louer» ou «L'assurance vie». «L'image des banques s'est dégradée, mais pas celle de la relation avec son conseiller. Nous voulons renforcer cette proximité avec nos clients», ajoute Antoine Sire, directeur de la communication et de la publicité de BNP Paribas. Enfin, complétant ce dispositif, ce dernier se prêtera lui-même au jeu des questions-réponses avec les internautes lors d'une session de tchat en direct.
