Monoprix, qui vient de décrocher le Grand Prix de la communication extérieure pour sa campagne «Non au quotidien quotidien» (agence Havas City), est accusé de sexisme par Les Chiennes de garde à propos de cette même campagne. L'association féministe dénonce les slogans choisis pour promouvoir une pâte brisée («Elle vient de se faire plaquer par un rouleau à pâtisserie»), une pâte feuilletée («Elle a beau être bien roulée, elle a quand même l'air tarte») et une crème pour les mains («Vos enfants vont réclamer des fessées») comme étant contraires aux règles de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) sur le respect de la personne humaine et la protection des enfants, ainsi qu'à une résolution du Conseil de l'Europe contre les stéréotypes sexistes dans les médias. Les Chiennes de garde «demandent à Monoprix de modifier au plus vite ces emballages publicitaires invasifs».