Des cancérologues de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont estimé, mercredi 1er juin, que le téléphone portable avait sa place dans la liste des produits «peut-être cancérogènes». «Le groupe de travail a fondé cette classification (...) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil», d'après Jonathan Samet, président du groupe de travail d'une trentaine d'experts de 14 pays, sous l'égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Mais les professionnels américains du secteur mobile, regroupés au sein de l'association CTIA, affirment que le CIRC «n'a pas mené de nouvelles études et n'a fait que passer en revue des études déjà publiées». Leur classification en «peut-être cancérogènes pour l'homme» ne signifie pas «que les téléphones portables provoquent le cancer», estime le CTIA.