Coup de projecteur sur l'un des acteurs de la publicité, la musique qui arrive trop souvent en fin de « brief ». Chaque semaine une agence de marketing musical ou de publicité vient défendre un nouvel univers artistique en expliquant comment l'associer à une marque. Cette semaine, Home présente Cascadeur.
Cascadeur est une énigme... Impossible à ranger dans une case déjà connue, le cauchemar des journalistes. Même sa maison de disques (Casablanca / Mercury) ne savait pas vraiment comment le travailler, sans hésiter toutefois à le signer. Car le talent de cet artiste est imparable.
Sa voix est cristalline, ses ballades oniriques au piano, avec quelques arrangements éthérés. Une touche d'électro dans la musique, mais aussi dans l'image : l'homme joue masqué, seul derrière ses machines. Pendant ses "sets", des vidéos sidérales sont projetées derrière lui. Une sorte de Daft Punk, sans les rythmes, avec un vrai chant... Donc, en fait, rien à voir avec Daft Punk. Entre les balades américaines, l'électro planante et Sébastien Tellier, quelque part, il y a Cascadeur. Son premier album, « The Human Octopus », sortira le 28 mars mais il s'agit avant tout d'un artiste de scène qui sera au Café de la Danse le 23 mars ou au Printemps de Bourges le 24 avril.
L'artiste percera sans aucun doute, et il est probable que le cinéma ou la publicité jouent un rôle dans ce succès. Au-delà de la musique, il y a en effet le personnage. Ne rêvez pas, vous ne verrez pas l'homme qui se cache derrière le masque du Cascadeur. Une anti-star qui a déjà tapé dans l'oeil d'un réalisateur de cinéma qui l'intégrera prochainement dans un long métrage.
Aymeric Pichevin, co-fondateur de l'agence Home.
Cascadeur sur Youtube