A une heure d'intervalle, SFR puis Orange ont annoncé lundi 7 février leur décision de ne plus impacter la hausse de la TVA à 19,6% sur leurs abonnés. Déjà Bouygues Telecom avait annoncé «dire non» à la hausse de la TVA. Cette volte-face est un effet direct, semble-t-il, des nombreuses demandes de résiliations - parfois difficiles à mener pour les clients, ce qu'ont relayé les associations de consommateurs telles que l'UFC Que Choisir. SFR, qui avait pris sa décision la semaine dernière, a monté un nouveau plan médias ciblant ses clients, avec pour claim «Non à la TVA? SFR dit oui à ses clients» (agence Leg). Durant «dix à douze jours, à partir du 9 février, il sera diffusé en presse quotidienne nationale ainsi qu'en radio», précise à Stratégies Anne Philippot, directrice publicité, media & brand management chez SFR. Une campagne radio, qui ciblait des clients potentiels, vient de s'achever. Orange, pour sa part, déplore d'avoir dû prendre une décision similaire, «gérée dans l'urgence après l'annonce de SFR», d'après un porte-parole. Il communiquera par courrier et SMS en direction de ses abonnés. Aucune campagne n'est annoncée pour l'instant. Conséquence du revirement des deux opérateurs, il sera impossible pour les consommateurs de quitter leur opérateur mobile sans frais.