Il jette l’éponge. Elon Musk, le très médiatique PDG du constructeur de voitures électriques Tesla et ardent défenseur des énergies renouvelables, a annoncé jeudi 1er juin qu'il quittait les différents cénacles de grands patrons conseillant Donald Trump, après la décision de ce dernier de quitter l'accord de Paris sur le climat. «Je quitte les conseils présidentiels. Le changement climatique est réel. Quitter Paris n'est pas bon pour l'Amérique et le monde», a tweeté le patron dans les minutes qui ont suivi l'annonce du président Trump. Il avait essuyé de nombreuses critiques lorsqu’il avait décidé de faire partie de ces conseils mis en place par Donald Trump après son élection, mais avait fait valoir que c'était nécessaire pour faire entendre un autre avis que celui des conseillers du président. Il avait déjà menacé mercredi 31 mai de quitter ces cénacles si le président américain mettait à exécution sa menace de se retirer de cet accord. Le traité avait été conclu fin 2015 dans la capitale française par plus de 190 pays sous l'égide de l'ONU.
Il vise à limiter la hausse de la température mondiale et ses effets dévastateurs sur l'environnement. Un autre patron, Jeff Immelt, PDG du conglomérat industriel américain General Electric, mais qui ne fait pas partie des conseils du président américain, a également condamné l'initiative. «Je suis déçu par la décision sur l'accord de Paris. Le changement climatique est réel. L'industrie doit maintenant prendre la tête et ne plus dépendre du gouvernement», a-t-il tweeté. Une citation qui ne fait que confirmer que c’est aux marques de s’engager sur le plan politique, plus parfois que les dirigeants.