Premières grandes retrouvailles pour le secteur de l’e-commerce, après deux ans de restrictions sanitaires. Le salon One-to-One Retail E-Commerce, organisé par Comexposium du 15 au 17 mars à Monaco, a retrouvé sa vie d’antan avec près de 2 000 personnes sur trois jours qui se sont rencontrées, et ont échangé pour travailler au corps les nouveaux sujets du e-commerce.
Face à une croissance exponentielle du secteur pendant la pandémie, beaucoup ont dû se mettre à niveau. Désormais les marques ont validé tous les fondamentaux, et regardent l’avenir... A dessiner l’expérience de demain, ou combler les lacunes qui existent encore ici ou là. Par exemple, comment améliorer encore l’expérience client ? En travaillant l’expérience post-achat sur internet, par exemple, avec Shipup ou Parcellab, qui consiste à fluidifier et reprendre la main sur les informations de livraison (étapes souvent mises de côté). Il existe un grand hiatus entre ce que font les sites e-commerce et l’attente des client après l’achat.
A plus long terme, les marques s’interrogent beaucoup sur l’avenir du NFT, qui a démontré lors de ces trois jours qu’il n’était pas qu’un rêve, ni une lubbie, mais s’ancre dans le concret avec des cas d’usage précis : pour le service après-vente, pour la fidélisation d’une communauté de clients autour d’une marque et de ses valeurs, pour s’étendre dans le métavers et préempter la décentralisation du web… Le Web3 comme une réponse à l’hégémonie des plateformes ? Les ateliers dans ce sens ont été très nombreux.
Côté publicitaire, les retailers pensent à développer leur chiffre d’affaires sur le retail media, plus grosse ligne de croissance des distributeurs en 2021, selon Liveramp. Ou toisent les partenariats comme celui de Fnac-Darty avec Google, sur le cloud, la data et la technologie de search onsite du géant de la pub, désormais disponible en Europe. Le salon aura démontré que le monde du e-commerce et du retail est plus vivant que jamais.
