Le baromètre de Converteo, qui analyse les pratiques des plus importants sites e-commerce français met en lumière une très légère amélioration des pratiques : logistique, offre produit et surtout information du consommateur sont passées à la loupe.
En Europe, où les contraintes légales sont les plus fortes, le spécialiste de la data, Converteo, a analysé les pratiques RSE du top 50 des e-commerçants proposant la vente de biens de consommation, en excluant les détaillants de biens périssables et les petites annonces. Au total, 35 critères sont étudiés sur cinq catégories. Et 40 % sont remplis en 2024, contre 39 % en 2023. Une très légère amélioration donc… Les catégories les plus performantes sont « Viabilité du Business Model » et « Effort marketing et produit », avec respectivement des taux de complétion de 52 % et 53 %. Même si pour la première, les scores sont en baisse sur la vente de produit recyclés, ou sur la possibilité de location, la partie « Réparabilité des produits » passe de 4 à 12 % des sites web étudiés, et la reprise des produits a aussi sensiblement progressé passant de 28 à 42 %. Pour ce qui est des « Efforts marketing », on peut remarquer les progrès faits pour proposer des emballages qui servent autant à la livraison qu’au retour, ou l’audit des fournisseurs sur les critères RSE. En revanche, Converteo note que la catégorie « Transparence envers le consommateur » demeure la catégorie avec les plus grandes faiblesses. Seuls 21 % des critères y sont remplis. L’affichage de l’empreinte carbone par produit est quasi inexistant, idem pour le score environnemental, ou l’empreinte carbone par mode de livraison. Enfin, carton rouge pour la proposition d’alternative au produit qui disparaît totalement. Aucun site ne l’a implémentée cette année. Avec ce baromètre, Converteo veut appuyer sur « l’importance d’une approche holistique et proactive pour améliorer la durabilité dans le secteur de l’e-commerce ».
