La Cnil a publié hier le bilan de sa procédure simplifiée depuis juin 2024. En trois mois, le gendarme du web a prononcé 11 sanctions via ce mécanisme qui permet d’accélérer les procédures, pour un total cumulé d’amende de 129 000 euros. Les principaux manquements sont le non-respect du « principe de minimisation des données » - filmer des salariés, enregistrer des conversations téléphoniques… Mais aussi l’absence de registre de traitement, l’impossibilité de pouvoir refuser les cookies aussi facilement que les accepter, ou encore le manque de coopération avec la Cnil. Sur l’année, la Cnil a procédé à 28 sanctions, pour 290 000 euros.