INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Les deux députés Philippe Pradal (Horizons) et Stéphane Rambaud (RN) ont présenté leur rapport parlementaire sur la mission d’information sur les défis de l’intelligence artificielle générative. Au total: 33 propositions pour développer et encadrer ce phénomène. 

Les deux députés Philippe Pradal (Horizons) et Stéphane Rambaud (RN) ont présenté le 14 février au matin leur rapport parlementaire sur la mission d’information sur les défis de l’intelligence artificielle générative. Il résulte après plusieurs mois d’auditions, 33 propositions afin de développer et encadrer l’intelligence artificielle. Parmi les plus importantes « transformer la Cnil en une Haute Autorité en charge de la protection des données et du contrôle de l’intelligence artificielle », et la doter « d’un grand nombre d’experts et techniciens en mesure de contrôler des algorithmes complexes ». Elle travaillerait conjointement avec l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique Arcom. Mais pour les rapporteurs, « l’échelon le plus pertinent pour réguler est l’échelon européen, en capitalisant sur les effets positifs du RGPD », qui a permis de mettre au pas plusieurs géants internationaux afin de travailler sur le territoire.

Autre proposition : mettre en place un 1% IA, calqué sur le 1% logement, pour lequel les entreprises cotiseraient afin de créer un effort et un engouement collectif national. Ou encore lancer un grand audit des administrations, pour que les pouvoirs publics soutiennent l’innovation française par de grandes commandes publiques. Questionnant la décision de créer un data lake des données de santé en Europe, « Le régalien doit choisir des solutions françaises, ou a minima européennes, nous sommes trop dépendants des Gafam », a tancé Philippe Pradal.

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