Avec plus de 6 millions d'exemplaires vendus, Palworld s'est hissé parmi les jeux vidéo qui ont attiré le plus de joueurs en simultané sur Steam. Mais il est déjà accusé de plagiat et de recours à l'IA.

Que manquait-il encore au monde du jeu vidéo en 2024 ? Visiblement, un jeu de survie avec des petites créatures très mignonnes munies d'armes à feu. Palworld a été lancé le 19 janvier en accès anticipé sur Steam, ainsi que sur Xbox et Windows PC. En quelques jours, le jeu a dépassé Cyberpunk 2077 pour atteindre le cinquième record de joueurs simultanés sur Steam, avec 1 582 482 joueurs en ligne au même moment sur la plateforme.

Autre record battu, Palworld est désormais le jeu développé au Japon (son développeur PocketPair étant basé à Tokyo) le plus joué sur Steam, détrônant le célèbre Elden Ring, un carton commercial. Le jeu s'est pour l'heure vendu à plus de 6 millions d'exemplaires.

Mais la sortie du jeu est accompagnée de son lot de polémiques. Car si le succès de Palworld semble parfaitement s’inscrire dans les grandes tendances attendues de 2024, il s'en inspire peut-être un peu trop. Nombre d'internautes et de développeurs se demandent en effet si la DA du jeu n'est pas un plagiat pur et dur de Pokémon. Au-delà de ça, Palworld semble s’inspirer de tous les derniers succès de l’industrie, avec des éléments directement issus de The Legend of Zelda, Minecraft ou Elden Ring.

Par ailleurs, comme le pointe sur X Julien Djoubri, co-fondateur du média spécialisé dans le jeu vidéo Point'n Think, le CEO du studio, Takuro Mizobe, est le fondateur de Coincheck, un portefeuille japonais de bitcoin. Celui-ci est surtout un fervent supporter des intelligences artificielles génératrices, ayant déjà sorti le jeu AI: Art Imposter par exemple. Toujours sur X, il a plusieurs fois vanté les mérites de son jeu, capable selon lui de contourner le copyright.

Entre légalité et éthique, la question substiste, mais révèle un vrai conflit intérieur au sein du secteur du jeu vidéo : faut-il encourager l'utilisation de l'IA, ou au contraire en protéger les différents acteurs au nom du droit d'auteur ? Une question qui secoue d'ailleurs nombre d'industries créatives.

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