Les défis sociétaux et environnementaux façonnent l’écosystème technologique, suscitant un engagement en faveur de solutions durables et d’innovations alignées sur les enjeux de notre époque. Panorama des termes clés.

Tech for Good

Le terme « Tech for Good » désigne les efforts déployés par divers acteurs, notamment les start-up, qui exploitent l’innovation technologique pour résoudre des problématiques sociétales, que ce soit à l’échelle locale ou mondiale. On parle aussi de « start-up à impact », qui intègrent dans leur modèle économique des objectifs sociaux ou environnementaux. Cette orientation guide non seulement leur mission, mais aussi leurs actions internes et externes. Cette expression traduit la volonté croissante au sein de la communauté entrepreneuriale d’associer la croissance économique à un impact sociétal positif : réduction des déchets, amélioration de l’accès à l’éducation, promotion de l’égalité des sexes ou encore lutte contre les changements climatiques, etc.

Éco-conception

L’éco-conception, dans le domaine de la technologie, est une approche holistique visant à minimiser l’impact environnemental des produits tout au long de leur cycle de vie. Elle intègre des principes durables dès la conception, la fabrication, l’utilisation et jusqu’à la fin de vie du produit. Cela inclut la réduction de la consommation d’énergie, l’utilisation de matériaux recyclés et recyclables, ainsi que la facilité de démontage pour le recyclage, englobant ainsi la circularité technologique. L’enjeu étant de contribuer à créer un cycle fermé où les matériaux sont continuellement réintégrés dans la production, réduisant ainsi l’empreinte écologique des technologies. Cette approche inclut également l’optimisation du code dans les logiciels et les sites web pour une utilisation plus efficace des ressources. Ainsi que des pratiques de décarbonisation, visant à réduire ou éliminer les émissions de carbone associées au produit. Au-delà des avantages environnementaux, l’éco-conception peut également offrir des bénéfices économiques aux entreprises.

Low tech

La low tech, contraction de « low technology », désigne une méthode privilégiant des solutions technologiques simples, accessibles et économes en ressources. Contrairement à la haute technologie, la low tech se concentre sur des solutions durables, souvent basées sur des technologies éprouvées et facilement réparables. Cette philosophie s’étend à divers domaines tels que l’agriculture, l’énergie et l’habitat, visant à réduire l’empreinte environnementale tout en favorisant l’autonomie des individus et des communautés. En intégrant des approches de low tech, notamment l’utilisation de solutions low code dans le développement logiciel, on cherche à créer des solutions abordables, adaptées aux contextes locaux et favorisant la durabilité.

Liberté technologique

La liberté technologique incarne un ensemble de valeurs fondamentales dans l’évolution numérique, cherchant à autonomiser les individus, à préserver les droits numériques et à créer un environnement technologique où l’éthique, la liberté d’accès et la responsabilité sont au cœur du progrès technologique. Elle comprend l'« internet libre », où l’accès à l’information est ouvert à tous sans restriction, favorisant la démocratie et la libre expression. Cela embrasse aussi l’« inclusion numérique » qui désigne l’accès équitable et l’utilisation efficace des technologies de l’information et de la communication (TIC) par tous les individus, quelles que soient leurs origines sociale, économique ou géographique. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, cela assure que les systèmes automatisés respectent les droits individuels et les normes éthiques. La « transparence des données » est également un pilier, garantissant que les utilisateurs comprennent comment leurs informations sont collectées, utilisées et partagées.

Hacktivisme

Le hacktivisme est une forme d’activisme utilisant des compétences informatiques à des fins politiques ou sociales. Les hacktivistes, souvent associés au hacking, recourent au piratage informatique et à d’autres moyens techniques pour exprimer des désaccords, protester ou combattre des injustices. Cela peut impliquer la publication de documents confidentiels ou la perturbation de sites web afin de sensibiliser ou contester des politiques gouvernementales. Bien que certaines personnes le voient comme une protestation numérique légitime, d’autres soulignent les risques en termes de sécurité informatique et de légalité. Le hacktivisme reste controversé, illustrant la convergence entre technologie, activisme et droits numériques.

Souveraineté technologique

La souveraineté technologique englobe la volonté d’une nation ou d’une communauté de maintenir un contrôle autonome sur son développement technologique, ses données et ses infrastructures numériques. Cela implique une réduction de la dépendance à l’égard d’acteurs extérieurs, y compris les géants technologiques tels que les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Cette démarche vise à assurer une autonomie dans les choix technologiques, à préserver la sécurité des données, à promouvoir une utilisation éthique des technologies et à garantir que les décisions technologiques sont alignées sur les valeurs et les intérêts de la communauté. La souveraineté technologique cherche à équilibrer les avantages de la collaboration internationale avec la nécessité de préserver une autonomie stratégique et une influence significative dans le paysage technologique mondial.

Implication citoyenne

L’implication citoyenne désigne la participation active des individus dans la conception, le déploiement et l’évaluation des technologies. Cette démarche favorise une prise de décision collaborative, permettant aux citoyens de contribuer à la définition des orientations technologiques, de plaider pour des innovations éthiques et de s’assurer que les solutions numériques répondent réellement aux besoins de la société. Cela implique des débats publics, des consultations en ligne et des sondages, où les citoyens peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner les orientations technologiques. La participation à des projets collaboratifs, la sensibilisation par l’éducation et la mobilisation pour des politiques technologiques éthiques font également partie intégrante de cette démarche.

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