Le studio de développement de jeux vidéo de Roubaix publie son prochain titre Waven à la fin de l’année. L’éditeur soigne la communication pour en faire un succès en France comme à l’étranger.
Le mois prochain, Ankama va lancer Waven, son nouveau jeu vidéo. L’éditeur basé à Roubaix a plusieurs succès à son actif, notamment Dofus, un jeu de rôle en ligne sorti en 2004 qui rassemblait 600 000 joueurs actifs selon la dernière mesure d’audience. Le studio nordiste de 300 collaborateurs étend son champ de compétences à travers ses filiales en produisant également de l’animation ainsi que de l’édition de livres et de jeux de plateau.
En développement depuis 2017, Waven est un jeu de combat au tour par tour qui se calque sur le modèle du free-to-play, c’est-à-dire qu’il est gratuit mais avec des paiements à l’intérieur du jeu. À l’approche de la semaine de sortie, l’objectif est de frapper fort. Ankama a signé « de nombreux partenariats avec des agences spécialisées dans l’achat média, les relations presse ou le management de créateurs de contenus », rapporte Frédérique de Fondaumière, la responsable internationale publishing & distribution de la société.
Emerger en tant que licence forte
La réussite d’un lancement est « primordiale car il est très difficile de faire revenir des joueurs sur un jeu s’ils n’ont pas été convaincus dès le début », ajoute Frédérique de Fondaumière. C’est dans cette optique qu’un accès anticipé de Waven est disponible depuis août dernier. Les joueurs ont la possibilité de découvrir le jeu sans qu’il ne soit terminé. Cela permet à l’entreprise de voir ce qui plaît ou de suivre le comportement des joueurs, « afin d’offrir la meilleure expérience de jeu au plus grand nombre le jour du lancement ». Autre argument : le multiplateforme. Ils pourront jouer la même partie sur leur PC mais également sur leur smartphone. Un point fort que l’éditeur mettra en avant au lancement du jeu.
Ankama communique déjà depuis plusieurs mois sur son nouveau bébé. Par exemple, une bande-annonce qui dévoile les atouts du jeu est parue dès le mois de mai. Une étape ayant pour but de « susciter de l’intérêt, de créer de l’envie et d’émerger en tant que licence forte », selon Frédérique de Fondaumière. En plus de cela, le studio est actif sur les réseaux sociaux et sponsorise des contenus éditoriaux via des médias. Il participe aussi à des salons comme la Japan Expo, rendez-vous annuel de la culture populaire nippone à Paris.
Univers transmédia
Pour la direction de l’entreprise, Waven est le premier projet pensé pour l’international. Le jeu sera disponible en cinq langues : le français, l’anglais, l’espagnol européen, le portugais brésilien et l’allemand. Le studio roubaisien travaille avec « des agences ainsi que des community managers qui sont basés dans les territoires ciblés », précise Frédérique de Fondaumière.
Un accord de coédition a été signé avec New Tales, un studio créé par des anciens d’Activision Blizzard ayant une expertise dans le lancement de jeu à l’international. Waven rentre dans l’univers transmédia cher à Ankama. Leur univers narratif, baptisé Krosmoz, s’inspire de la pop culture et de la japanimation. Il regroupe l’essentiel des productions du studio à des époques différentes. Un moyen pour l’éditeur d’assurer la venue des fidèles qui apprécient cet univers riche et d’attirer en même temps les curieux.