Ce jeudi 6 octobre se tenait à Paris le Café de l’influence, une journée de networking à l’initiative de Myriam Roche, fondatrice des Gens d’Internet, et d’Estelle Ducommun, co-fondatrice de Wise. Stratégies y était.
L’Impasse, XIe arrondissement de Paris. C’est ici que Myriam Roche, fondatrice du média spécialisé dans l'influence Les Gens d’Internet, ainsi qu’Estelle Ducommun, co-fondatrice de Wise, ont donné rendez-vous, ce jeudi 6 octobre, à une soixantaine de personnes pour échanger sur les différents métiers du marketing d’influence. «Notre événement s’appelle le Café de l’influence et on voulait vraiment garder cet esprit de convivialité. Le cadre est assez atypique, il y a de l’espace, les gens peuvent se retrouver, partager et échanger», nous explique Myriam Roche. C’est donc dans ce bar cosy et chaleureux, niché en plein cœur d’un atelier d’artiste, que la journée se déroule.
«Le concept est d’abord né en digital, raconte Estelle Ducommun. Pendant six mois, on a tenu le Café de l’influence avec une rencontre sur Google Meet tous les mois. Et puis à la rentrée, on s’est dit qu’il fallait passer à l’étape supérieure et proposer un événement où les gens pouvaient réellement se rencontrer et échanger.» L’objectif de cette journée : donner la possibilité aux professionnels du secteur de l’influence d’échanger et partager ce qu’ils font au quotidien avec des personnes qui ne connaissent pas forcément le milieu ou qui souhaitent se lancer à leur tour dans le marketing d’influence.
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C’est le cas de Solène Zenou, devenue influenceuse et créatrice de contenus il y a un an. Elle est venue ici pour enrichir son réseau et en apprendre davantage sur le métier d’agent. «Je veux rencontrer des professionnels afin de devenir experte dans le domaine pour pouvoir ensuite devenir l’agente de mon amie, également influenceuse», explique-t-elle. Si le public compte de nombreuses agences venant d’un peu partout sur le territoire français, Tageddine Rana, cheffe de projet digital pour l’agence Momentum Marketing à Dubaï, a elle aussi souhaité participer : «Je m’intéresse aux métiers de l’influence. Les influenceurs ont un impact énorme sur la société d’aujourd’hui. C’est important de suivre ce que veulent les clients.»
Étudiants en marketing, agences, annonceurs, journalistes ou encore personnes en reconversion professionnelle ont pu suivre les différentes conférences présentées par plusieurs acteurs qui travaillent dans le secteur. Julie Levy-Marx, head of sales pour l’agence spécialisée dans l’influence Reech, s’est notamment exprimée sur la relation annonceur/agence et notamment sur les dérives qu’il peut y avoir entre les deux acteurs. «C’est un sujet qui nous concerne tout particulièrement quand on fait de l’influence. Aujourd’hui, il y a des agences qui sont spécialisées dans le marketing d’influence et elles ont les mêmes problématiques qu’une agence de publicité ou autre. Et donc, c’était important de rappeler quelles étaient les bonnes pratiques à avoir, à la fois du côté de l'annonceur mais aussi du côté de l’agence», indique-t-elle.
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De son côté, Laura Couso, talent manager à Bolt Influence, est venue parler de son métier, qu’elle exerce depuis maintenant un an et demi : «Mon rôle principal est d’accompagner l’influenceur dans ses projets personnels et professionnels. Je suis également à la recherche de leurs sponsors et je réalise leurs événements de A à Z.» Si elle fait rêver le public en enchaînant des vidéos d’événements auxquelles elle a participé à travers le monde, elle avertit les jeunes talent managers en devenir, en leur rappelant qu’il est nécessaire d’avoir une flexibilité dans la gestion des horaires. Le métier impose notamment de travailler à n’importe quelle heure de la journée.
Enfin, l’influenceuse Marine Rolland, créatrice de contenus depuis 10 ans, et qui compte un million d’abonnés tous réseaux confondus, est venue parler de créativité, un domaine extrêmement important dans les métiers créatifs de l’influence. Cette ancienne comptable s’amuse à partager des vidéos recettes sous le compte @mimicuisine pour faire interagir la communauté. «On veut voir de l’authenticité sur les réseaux sociaux. Il faut casser ses propres codes et sortir de sa zone de confort pour faire vivre son projet», conseille-t-elle aux futurs influenceurs.
Après une journée de rencontres, il est temps pour tout le monde de repartir. Mais déjà, Myriam Roche et Estelle Ducommun réfléchissent à une nouvelle édition du Café de l’influence.