Conseil

L'agence du groupe indépendant Australie.GAD hybride ses expertises et promet à ses clients une communication cohérente sur l’ensemble des canaux de diffusion, en exportant sa logique social media à l’ensemble des supports publicitaires.

Une croissance de +26% en 2021 et des projets 360 plein la besace : voici ce que met en avant Rémy Doehaerd, cofondateur et CEO de Moonlike. L’ex-One, renommée Moonlike en 2019, a doublé ses effectifs en l’espace de trois ans et compte désormais 39 salariés. L’agence a en commun certains clients avec Australie.GAD, née de la fusion d’Australie et M & C Saatchi. GAD en janvier 2021 : « On se complète mutuellement. Moonlike garde en son cœur son ADN très social media et Australie.GAD vient faire appel à nous lors de compétitions comme Système U ou Optic 2000. Bien sûr, l’entité à l’origine du contact reste lead et pour les clients c’est vraiment “sans couture”. On peut même travailler en marque blanche. À l’inverse, on peut faire appel à Australie.GAD quand on a besoin d’une expertise comme celle de l’entité Connexion sur de la stratégie des moyens », explique Rémy Doehaerd. Toutes les entités logent dans le même bâtiment, au 5 rue Choron à Paris.

Pas de matraquage

Pour le groupe Australie.GAD, Moonlike constitue une force sur les réseaux sociaux. Anciennement spécialisée dans le CRM, l’agence s’est depuis concentrée sur les réseaux sociaux et leur résonance 360 : « Pour être performant, il faut être très bon en créa, suivre les tendances, que le message corresponde à la cible mais aussi maîtriser l’achat média sur tous les canaux digitaux pour qu’il soit audible et diffusé au plus grand nombre », poursuit le CEO. Une qualification qui constitue désormais la clé de voûte de l’ensemble de ses projets et lui permet de revendiquer son nouveau positionnement d’agence « naturellement sociale ». « Notre job est de connecter le quotidien des gens avec les marques sans matraquage publicitaire top down », complète-t-il. L’originalité de Moonlike : partir des formats réseaux sociaux et les décliner pour les médias traditionnels. « On regarde comment, en termes d’écriture, on peut réinjecter des codes sociaux, dans des canaux print ou télévisés. On crée quelque chose d’hyper pop pour qu’il y ait une reconnaissance de la marque sur son marché. Et sur la prod aussi, car un format story n’est pas si différent d’un format DOOH. Un format court comme un bumper ads YouTube ressemble finalement à un billboard TV (6’ ou 8’). »

Une vision qui a su convaincre les équipes marketing de la fintech Lydia, l’assureur allemand Friday ou encore, plus récemment, le service de covoiturage Blablacar. « On a une vingtaine de clients très divers, allant de Club Med au Comté, avec une vraie fidélité et très peu de turn-over, se félicite Rémy Doehaerd. On accompagne nos clients sur des campagnes 360 avec une constance dans leur storytelling, quel que soit le média. » Une constance aussi liée à une hybridation des compétences : « Nos community managers sont tous acheteurs médias sur les plateformes. À budget égal, ce mode de fonctionnement nous fait gagner 30% de performance supplémentaire, en termes de like, de trafic, ou de visibilité. Nous avons aussi des CR avec une formation de journaliste, des cheffes de projet influence elles-mêmes influenceuses», assure le CEO. Et pour rester attractive, l’agence a lancé en juillet « Good Moon », son programme RSE, avec le label EnVol et la certification Écoprod. Une bonne phase pour Moonlike.

Chiffres clés

39. Nombre de salariés

3,2M Marge brute 2021

+30 % Marge brute prévisionnelle 2022

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