Pour sa 11e édition le 22 mars, la journée agence ouverte (JAO) revient avec une riche programmation pour faire découvrir l’univers des agences et aider les jeunes à trouver leur voie. Les explications de Marie-Pierre Bordet, vice-présidente déléguée générale de l’AACC.
L’an dernier, la JAO avait été organisée à 100% en digital en raison de la pandémie. Comment appréhendez-vous ce retour en présentiel ?
Marie-Pierre Bordet. C’est une bonne nouvelle pour nous puisque le principe, c’est d’aller à la rencontre des jeunes talents, et c’est vrai que l’interaction physique entre les personnes est vraiment importante. La rencontre, il faut qu'elle se fasse en direct et non à travers un écran. On pense qu'il y a beaucoup plus d'émotion et de vérité dans un échange direct par rapport à un écran. Concernant les mesures sanitaires, il n’y a pas de précaution particulière dans les agences à ce sujet-là, si ce n'est la prudence normale qui est valable même en dehors de la pandémie, comme aérer les pièces, se laver les mains...
L’objectif de la JAO de l’année dernière était de «travailler notre relation avec les jeunes talents désireux de rejoindre nos agences». Quel est celui de cette année ? Et quels sont les profils visés ?
Cette année, on est davantage sur l’idée de les aider à trouver leur voie parmi nos professions. On a plein de métiers différents et accessibles en agence, tous ne sont pas connus. On compte donc sur cette journée agence ouverte pour faire naître des vocations, des intérêts sur des types de jobs qui seraient un peu moins populaires que la traditionnelle direction de création ou bien le planning stratégique. En fait, il y a une palette de métiers qui est beaucoup plus riche que cela.
Des nouveautés sont-elles prévues par rapport aux années précédentes ?
Il y a toujours des nouveautés. Chaque agence se lance un challenge afin de proposer un format plus intéressant que la concurrence. Par exemple, cette année, on va découvrir pour la première fois un escape game au sein de Bearideas et We are social. Les agences construisent leur programme de manière spécifique, ce qui fait que nous avons des nouveautés lors de chaque édition. En ce qui concerne les thématiques, il y a beaucoup d’agences qui expriment des sujets autour de la RSE. On distingue une vraie quête de sens de la part des jeunes, et des gens en général, qui ne fait que croître. Cela se ressent et se retrouve dans de nombreux programmes d’agence.
Quelle campagne de communication a été mise en place ?
Comme tous les ans, nous avons travaillé avec Sup de Création, que l’on briefe pour que les étudiants réalisent la campagne. L’intégralité du processus est dirigée à l’intérieur de l’école, notamment par Nicolas Cerisola, directeur de Sup de Création, et toute son équipe. Mais la campagne est également mentorée par Olivier Altmann, directeur de création et CEO d’Altmann + Pacreau, et Jules Perron, directeur artistique chez Marcel. Ce dernier a un profil particulier parce que lui-même avait gagné le concours de la campagne JAO trois années de suite. C’est un bon créatif qui l’a montré tout au long de sa carrière, et qui a cette finesse pour aller trouver les bonnes idées qui seront intéressantes à travailler.
