Dans le prolongement de deux exercices assortis d’une croissance organique à deux chiffres, le groupe Publicis entretient la dynamique (+7,1 %) au premier trimestre et confirme ses prévisions 2023.
Après deux ans de croissance à deux chiffres, Publicis enregistre un très bon début d’exercice 2023. Au terme du premier trimestre, le groupe français dévoile un revenu net publié une nouvelle fois en hausse (3,08 milliards d’euros, soit +10 %) tandis que la croissance organique s’établit à +7,1 %. Parmi les faits marquants : le groupe confirme sa bonne santé sur le sol américain - prépondérant au sein de son modèle - avec une croissance organique en hausse de +5,8 %, l’Europe accélérant à hauteur de +12,3 % quand la Chine enregistre une progression avérée (+3,7 %) malgré la situation sanitaire dans le pays. De quoi satisfaire Arthur Sadoun, président du directoire du groupe.
« Depuis 2019, notre revenu net publié a progressé de +45 % au premier trimestre, dont +18 % en organique. Cette performance met en perspective le changement de dimension du groupe au cours des dernières années qui lui a permis de se hisser à la deuxième place du secteur en termes de revenu. Notre portefeuille unique d’activités, avec un tiers du revenu en data et en tech, nous a permis de croître plus vite que le secteur et l’économie mondiale au cours des trois dernières années. Cela a été encore le cas au premier trimestre, grâce à la contribution d’Epsilon et Publicis Sapient qui affichent des croissances organiques de +10 % et +11 % respectivement. Cela est également visible dans la performance de nos activités média et création qui ont bien progressé ce trimestre », résume le dirigeant.
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Le revenu net en Amérique du Nord au premier trimestre 2023 est ainsi en hausse de +10,9 % en publié, incluant un effet positif lié à l’évolution du taux de change euro-dollar. La croissance organique est de +5,7 % dans la région. Aux Etats-Unis, où la croissance organique s’établit à +5,8 %, Epsilon et Publicis Sapient ont de nouveau contribué de manière significative aux résultats trimestriels. Epsilon est ainsi en croissance de +10 % en organique et Publicis Sapient de +8 % sur une base particulièrement élevée (+16 % au premier trimestre 2022). Le Canada progresse pour sa part de +3,2% en organique.
Le revenu net en Europe est en hausse de +12,2 % en données publiées, soit +12,8 % en organique ou +12,3 % en incluant la contribution des activités d’affichage dans les transports en France et le Drugstore. La palme de la croissance organique revient au Royaume-Uni (+23,9 %), où l’activité a été portée par Publicis Sapient et les effets des contrats média globaux remportés en 2022. A l’inverse, la croissance organique en France s’établit à seulement +2,9 %, tirée par le média, alors que l’Allemagne enregistre une forte croissance organique (+10,4 %). En Europe centrale et de l’Est, la croissance organique se monte à +11 %, avec une croissance à deux chiffres en Turquie, République Tchèque et Hongrie.
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Le revenu net de la région Asie Pacifique est en baisse de 4,2% en publié mais en hausse de +0,8 % en organique. Outre la Chine (+3,7 %), la croissance organique de l’Australie s’élève à +5,4 % tandis que les revenus nets de la Malaisie et du Vietnam sont en progression à deux chiffres en organique. La région Moyen-Orient et Afrique enregistre une croissance de +17,3 % en publié et de +16,6 % en organique. Un essor principalement lié aux activités de création, à Publicis Sapient au Moyen-Orient et au média en Afrique. En Amérique latine, le revenu net est en hausse de +11,1 % en publié, soit +7,8 % en organique. La plupart des pays de la région sont en croissance ce trimestre, cette hausse provenant en grande partie des activités média.
Conséquence : malgré un environnement économique mondial incertain et marqué par l'inflation touchant plusieurs secteurs d’activité, le groupe coté anticipe désormais cette année une croissance organique située dans la moitié haute de sa fourchette prévisionnelle (+3 % à +5 %), avec une marge opérationnelle située entre 17,5 % et 18 % et un free cash-flow de l’ordre de 1,6 milliard d’euros.
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