Face à un secteur qui tend à se structurer par l’éthique, l’agence veille déjà depuis 2016 à faire évoluer ses talents digitaux dans un environnement responsable. Un engagement qui a convaincu Nabilla Benattia de rejoindre ses rangs en exclusivité.
Des gains de budgets historiques ont secoué le secteur de la publicité. Celui du marketing d’influence aussi. La femme d’affaires Nabilla Benattia signe en exclusivité chez We Are Influence (ex-Influence). « Je n’ai plus le sentiment d’être en phase avec l’image que j’ai pu renvoyer et qui parfois me colle un peu trop à la peau. Je sens qu’il est temps pour moi de passer à l’étape d’après, de grandir et de m’émanciper. J’ai trouvé chez We Are Influence la vision, le soutien, l’expertise et le cadre dont j’ai besoin pour réaliser cette nouvelle démarche », argue-t-elle.
« Le rapprochement s’est déjà fait depuis plus d’un an. Puis lorsque Nabilla a pris la décision d’intégrer notre agence, elle avait déjà préparé sa sortie de l’agence Shauna Events », indique Diego El Glaoui, cofondateur de l’agence et ancien agent de la créatrice de contenus et de sa sœur Kenza Sadoun El Glaoui. L’environnement dans lequel nous faisons évoluer nos talents n’est pas celui de Shauna Events. Certains clients seront exclus », insiste-t-il.
Face à un secteur qui se professionnalise au fil des années, l’agence veille depuis 2016 à « apporter de l’expertise et de la transparence, dans l’accompagnement et le développement de la carrière de talents digitaux. » « Dans l’inconscient collectif, l’influence a trop longtemps été associé à la télé-réalité alors qu’il y a une réelle différence dans la démarche et dans les codes », assurait déjà Virginie Godin Berthet, cofondatrice de We Are Influence et ancienne journaliste et Digital Project Manager chez Ykone.
Membre du comité de suivi de l’Observatoire de l’influence responsable de l’ARPP, l’agence centre son management sur ses talents et sa stratégie vers les marques de luxe. We Are Influence accompagne une trentaine de personnalités en exclusivité, dont les anciennes Miss France Iris Mittenaere et Flora Coquerel, et collabore avec plusieurs fleurons français et internationaux du luxe dont Cartier, Yves Saint Laurent et Jaguar.
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Émirats arabes unis, Suisse, Arabie saoudite… Pour creuser son sillon dans des verticales du luxe, l’agence active depuis 2016 des campagnes à l’échelle internationale depuis son bureau en France, pays où « les dividendes de [ses] filiales internationales remontent », précise Diego El Glaoui. « Notre ambition est de représenter les plus grands talents internationaux sur chaque territoire de nos filiales », ajoute-t-il. L’agence ouvrira ses deux futures filiales à Dubaï fin 2022 et à Genève courant 2023.
Si les cofondateurs n’indiquent pas le chiffre d’affaires que Nabilla Benattia pourrait apporter à leur agence, ils reconnaissent qu’elle peut « insuffler une nouvelle forme d’énergie ». Mais ils sont clairs : « Notre travail n’est pas de savoir ce que nos talents vont apporter à l’agence mais plutôt l’inverse. Nous ne pouvons pas grandir si les talents ne grandissent pas. » D’autant plus dans un secteur toujours aussi prisé par les annonceurs. 78% d'entre eux ont augmenté leur budget accordé au marketing d’influence, selon l’étude annuelle menée par Reech en partenariat avec l’ARPP et l’Union des marques pour 2022.
Chiffres clés
32. Nombre total d’employés de l’agence.
20%. Pourcentage de la commission perçue par l’agence, à partir de ce que gagnent les talents (pas de salaire fixe versé).
Entre 35 et 40 millions. Nombre total des abonnés des talents de l’agence.