« Que celui qui regrette le temps où la télévision en noir et blanc était réservée aux consommateurs les plus riches lève la main ! Dans notre métier, le principal progrès de ces 50 dernières années, c’est la démocratisation de la consommation. Mais il est vrai qu’avant, c’était aussi plus simple de faire de la pub. L’explosion conjointe du mobile et des réseaux sociaux a changé à jamais la façon dont on crée et on adresse nos messages… Aujourd’hui, on peut les diffuser à plus de 6 milliards d’individus, directement dans la paume de leur main et à deux clics de l’acte d’achat. C’est dingue ! Forcément, cette évolution a eu des conséquences dans la façon dont les agences travaillent. Finis les processus de production longs et coûteux ; l’agilité dans la fabrication et les moyens constitue le nouveau Graal. Mais la pub n’est vraiment puissante que si on l’associe à un point de vue stratégique fort sur la marque. C’est clairement l’enjeu numéro un de compétitivité pour les agences, à la fois pour être le partenaire idéal des annonceurs et pour continuer à recruter des talents. En mettant notre “business intelligence” au service des clients, le champ des possibles est infini pour redonner à la créativité son rôle central dans la croissance des marques. Et puis quand la pub entre en résonance culturelle avec les gens, c’est aussi un moyen d’éduquer, d’amuser, d’émouvoir et parfois même de changer les comportements pour le meilleur. Et quand on aime ce métier, c’est jubilatoire. »