«Je n’ai jamais été fan de cet adage “c’était mieux avant”. Venant moi-même du digital, j’ai commencé ma carrière avec le bouleversement que celui-ci a entrainé dans nos métiers, dans nos façons d’accompagner les clients tout comme dans nos vies personnelles. Cette digitalisation a ouvert au contraire une multitude de possibilités et surtout nous a permis de remettre au cœur le consommateur avec lequel nous pouvons désormais interagir. En agence média, cette vision conso-centric nous a toujours dicté dans notre conseil auprès du client et c’est encore plus le cas aujourd’hui dans le contexte de plateformisations du paysage média. Cette transformation perpétuelle me passionne car elle nous demande chaque jour plus d’adaptabilité, d’inventivité et d’écoute pour proposer la meilleure stratégie à nos clients et ce avec nos partenaires.
Ma seule réserve concerne la vitesse à laquelle s’opère le changement et qui peut parfois être vertigineuse tant cela nous demande d’apprendre vite, de nous organiser vite et de décider vite. C’est peut-être ce manque de recul dans la prise de décision qui pourrait parfois me donner un sentiment de frustration mais qui est compensé par la même volonté de toutes les parties prenantes d’avancer dans le même sens. Au fond, cela reflète aussi l’urgence des problématiques que nous affrontons avec nos clients. Face à cette accélération, je perçois un réel effort commun de la filière tout entière pour avancer dans le même sens. Je finirai par une citation de Stephen Hawking que j’aime beaucoup et qui représente bien notre métier en agence média : “L’intelligence, c’est la capacité de s’adapter au changement.”»