Prime à l’interne. Ce credo, Rosapark l’a fait sien, préférant s’appuyer sur ses forces vives plutôt que de recruter à tout va pour faire face à son développement. Autant dire que ce n’est pas la nomination comme directeurs associés de Jeanne Neuschwander et Victor Faubert, respectivement head of digital strategy et head of new business, qui va faire mentir l’adage. Tous deux rejoignent à ce poste Quentin Labat, directeur associé depuis 2017. Ces nominations interviennent dans une période charnière pour l'agence (environ 130 collaborateurs), qui s’apprête notamment à agrandir ses locaux du 11ème arrondissement de Paris de plus de 600 m2.
«Cette nomination nous a semblé évidente dans la mesure où ils ont tous les deux compris les enjeux de l’agence à moyen et long terme, maîtrisent parfaitement leurs domaines d’expertise et ont très vite adopté les valeurs qui font l’esprit et le succès de Rosapark : l’obsession de la pertinence stratégique et l’excellence créative», justifient Jean-Patrick Chiquiar, Gilles Fichteberg et Jean-François Sacco, cofondateurs de l’agence du groupe Havas lancée en 2012.
Un volet digital toujours plus transversal
«Une des choses que l'on apprécie le plus chez Rosapark, c’est la confiance et la liberté que l’agence nous accorde depuis le début. Cette promotion en est la preuve la plus éclatante. C’est également une responsabilité supplémentaire à l’égard de l’externe et des clients mais aussi de l’interne et des équipes», estime Jeanne Neuschwander, recrutée en 2017 comme directrice de clientèle en provenance de Marcel, avant d’être promue head of strategy un an plus tard.
«Ce n’est pas un hasard si la logique de cette promotion est simultanée. Notre binôme a pris l’habitude de travailler étroitement, au regard de pitchs globaux et transverses qui intéressent forcément le volet digital», contextualise Victor Faubert, pur produit de l’école Rosapark, intégrée il y a près de huit ans. Objectif commun pour les deux nouveaux directeurs associés de l’agence, actuellement en compétition pour le budget KFC: «participer au développement d’un nouveau modèle rupturiste», comme le souligne Jeanne Neuschwander. Tout en faisant confiance à l’interne pour y parvenir, évidemment.
