Les résultats du Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) sont tombés mardi 15 septembre. Selon l’Irep, Kantar et France Pub, les recettes publicitaires nettes de l’ensemble des médias sont en forte baisse (-22%) entre janvier et juin par rapport au premier semestre 2019. Sur l’ensemble de l’année, la baisse du marché publicitaire, estimée à -23% à l'issue du premier trimestre, atteindrait finalement -20%. Elle serait de -17% pour les cinq grands médias, de -5% pour les médias numériques et de -26% pour les autres médias. En d’autres termes, cette baisse engendrerait une perte d’environ 7 milliards, ramenant le montant net du marché à 27,2 milliards d’euros. Un niveau équivalent à celui de 1999. Ces chiffres incluent le périmètre observé par l’Irep (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure, courrier publicitaire, imprimés sans adresse), ainsi que les recettes internet (search, display, social, autres leviers). Ces résultats incluent également les recettes nettes digitales des médias historiques (télévision, presse, radio et publicité extérieure). Les cinq médias historiques (avec le cinéma) voient leurs recettes chuter de -30,7% ce semestre, contre -0,1% à la même période l’an dernier. Après une chute brutale en mars-avril et un rebond marqué à la faveur du déconfinement en mai-juin, la reprise s’est poursuivie cet été. Elle devrait se prolonger à un rythme plus lent en raison des incertitudes économiques. Fin 2020, le niveau mensuel des investissements pourrait revenir à celui précédant la crise. La reprise pourrait être plus rapide pour les cinq médias historiques et le secteur digital que pour certains segments essentiellement liés aux activités événementielles, qui resteront contraintes par les mesures sanitaires.