La porte-parole du gouvernement et ministre du Budget Valérie Pécresse a jugé, mercredi 28 mars, «disproportionnée» la rémunération exceptionnelle de 16 millions d'euros du président du directoire de Publicis, Maurice Lévy, révélée par La Tribune. En outre, le plafonnement de son bonus a été relevé à 5 millions d'euros, contre 2,7 millions auparavant. Cette réaction au sommet de l'Etat intervient après les protestations émises par les candidats à la présidentielle, notamment celles du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et du socialiste François Hollande. Président de l'association française des entreprises privées (Afep), Maurice Lévy s'était prononcé en faveur d'une taxation des plus riches en août 2011 et avait d'ailleurs renoncé à son salaire fixe (900 000 euros), mais s'est récemment élevé contre la proposition du candidat socialiste de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros par an.