Les relations publiques appartiennent au passé. Place désormais aux «relations publics» ! «La France est bien l'un des seuls pays industrialisés à croire que les relations publiques se résument, pour l'essentiel, à de l'événementiel avec, à la rigueur, un peu de compétences en relations presse, constate Thierry Wellhoff, président du Syntec RP, organisme qui défend les intérêts de la profession en France. Lorsque l'on parle chez nos voisins de "Public Relations", il s'agit de relations avec les publics, entendez par là relations avec les parties prenantes qui intéressent autant le monde des affaires que celui des institutions. Faire prendre conscience des enjeux de notre métier passe par un changement d'appellation de "relations publiques" en "relations publics".»
Traduction approximative
Une entorse aux règles de l'orthographe et de la grammaire? «On parle bien des "relations investisseurs", des "relations presse" ou encore des "relations médias", se défend Thierry Wellhoff sur le site du syndicat interprofessionnel. Pourquoi dès lors ne pourrait-on parler de relations publics? Cette orthographe est à la fois plus juste, plus explicite de nos métiers et beaucoup plus cohérente avec les expertises requises.»
Sur le Blog-notes des RP, le président du Syntec RP évoque les balbutiements de cette discipline d'origine anglo-saxonne, et la bévue due à une traduction approximative qui a «corrompu sa définition et par là même son identité». «L'expression anglaise "publics relations" a été interprétée de façon étonnante par l'expression française "relations publiques" (en lieu et place de "relations publics") exprimant, par là même, à peu près le contraire du champ réel de compétences à laquelle la profession tente, non sans difficulté, de se faire identifier dans les pays francophones.»
Donc, même si ça pique un peu les yeux et choque les puristes de la syntaxe, place aux relations publics dans Stratégies et ses déclinaisons...