Dix ans après l'explosion de la bulle Internet et le 11 septembre 2001, qui ont failli signer la fin de son aventure, l'agence de relations publiques Rumeur publique étoffe son offre en fusionnant avec l'agence de communication corporate et d'édition Com On. L'opération donne naissance à Rumeur publique & Co et à une offre élargie dans les relations publiques: des relations presse à la communication de crise en passant par la gestion de la réputation et la publicité.
À sa tête, trois directeurs associés: Christophe Ginisty et Christian Giacomini, cofondateurs de Rumeur publique, et Jacques Ermessen, fondateur de Com On, lancée en 2005 après la vente de son agence Concept à JWT. La nouvelle entité annonce un chiffre d'affaires d'environ 5 millions d'euros pour quarante-deux collaborateurs et compte parmi ses clients Apple, Amazon, Mondial Assistance, Deloitte, SNCF, Géodis, Michael Page, etc.
Une nouvelle étape
Cette fusion est une nouvelle étape pour Rumeur publique dans l'élargissement de son champ d'action. À sa création en 1988, l'agence était spécialisée dans les relations presse du secteur high-tech/Internet. Après une procédure de redressement judiciaire fin 2002, elle a continué son activité, s'est ouverte à d'autres secteurs et s'est étendu au conseil en stratégies d'information.
Parallèlement, le blogueur Christophe Ginisty s'investissait en 2005 dans le webzine Pointblog, puis tentait son prolongement presse avec le lancement en janvier 2006 du mensuel Netizen, arrêté après trois numéros. On le retrouve, en 2007, candidat Modem à la députation contre André Santini, dans les Hauts-de-Seine, et démissionnaire du parti fin 2009, en rupture avec François Bayrou. Fondateur de l'association Internet sans frontières, Christophe Ginisty, quarante-sept ans, semble avoir décidé pour l'heure de «se mobiliser pour son métier en profonde mutation».