Devant le Sénat, Bernard Arnault a présenté son groupe de médias (Les Échos, Le Parisien, Investir… soit 644 cartes de presse) comme une activité désintéressée de « mécénat », évoquant « des pertes substantielles ». Il a affirmé « sous serment » n’avoir « jamais fait d’offre » sur Le Figaro, ni étudié l’acquisition de M6, du JDD ou de Paris Match. Il assume être intervenu pour couper la publicité à Libération, coupable d’une Une qui lui avait alors déplu. Il a affirmé qu’en France « La liberté de la presse est assurée » et n’est pas en danger face aux opérations à venir, comme la fusion TF1-M6. Enfin, il est défavorable à une discrimination des aides à la presse selon l’actionnaire et des réglementations supplémentaires pour protéger l’indépendance des rédactions.