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Argumenter contre l’IA s’apparente parfois à tenir un discours écoresponsable : cela va contre le progrès. Heureusement, nous avons appris.

Passionné de tech depuis toujours, je ne me serais certainement jamais inquiété de l’intelligence artificielle si elle n’avait pas pris une telle place dans les conversations. À ses prémices, je pensais (naïvement) qu’elle allait s’intégrer en back-office, discrètement. Aujourd’hui, elle serait la clef de la survie d’une myriade de métiers, d’entreprises, jusqu’à inquiéter le plus haut niveau de l’État sur la souveraineté française en la matière.

En 40 ans, nous avons vécu la révolution informatique, d’internet et des réseaux sociaux. De cette dernière, nous avons pris conscience de la valeur de nos données et de notre statut d’utilisateur-produit.

Qu’en sera-t-il de l’IA ? Devons-nous tester ce nouveau jouet avec la même fascination ? Avons-nous vraiment envie de confier notre savoir à des interfaces qui certes vous en feront une synthèse éclair mais n’omettront pas d’en faire une copie au passage ? À quoi ressembleront nos entreprises lorsque la moitié de nos employés sera en télétravail et l’autre sera remplacée par une IA, pilotée (ou pilotant) la première moitié ?

Le seul argument du gain de temps n’est pas suffisant pour contourner notre propre intelligence. Cette fois, gardons le contrôle de nos données, de notre environnement de travail, de notre libre-arbitre. Faisons le choix de l’intelligence individuelle, de la créativité. Prenons le temps de lire, de relire, d’assimiler, de s’inspirer, de créer. Individuellement ou collectivement, choisissons-nous. Et rencontrons-nous !

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