Tous les voyants de l’IA appliqué à la communication sont au vert. Le nombre de marketeurs qui utilisent l’IA générative a doublé en un an aux États-Unis (sondage Hubspot). Pour la plupart (70%), ils affirment travailler plus vite, éliminer les tâches rébarbatives et se consacrer aux aspects créatifs et stratégiques de leur mission. Les créateurs de contenus qui utilisent l'IA estiment même avoir gagné 4,7 heures par semaine (Ipsos online survey, nov 2023). Les chatbots, e-mails et newsletters sont en première ligne des formats les plus automatisés, suivis de près par les posts sur les réseaux sociaux. Les solutions à base d’IA générative foisonnent pour proposer des textes longs ou courts, des slides et vidéos de qualité, personnalisés et convertis en dizaines de langues, le tout assorti d’un SEO optimisé.
Mais derrière ce constat prometteur, se cache une réalité moins flatteuse. Combien de dircom, combien de marketeurs disposent de la première pierre à l’édifice à savoir d’une technologie qui centralise ces contenus, les classe, les éditorialise et les sécurise ? combien de dircom adoptent réellement une logique de media avec un écrin qui publie ces contenus à l’adresse d’une audience ciblée, en même temps qu’il les distribue nominativement et monitore les audiences ? Car les entreprises et les marques peuvent multiplier les contenus à l’infini, sans l’outil qui permet de construire le récit pour tous et tout un chacun, pas de récit !
L’IA générative progresse vite mais elle a besoin d’être formée, entrainée et nourrie par des données updatées et organisées. Et je ne parle même pas du fléau des fake news qui rend plus indispensable encore l’utilité d’un sanctuaire de contenus rangés, authentifiés et certifiés. Or aujourd’hui, la plupart des marques et des entreprises n’est toujours pas équipée d’une plateforme de contenus digne de ce nom. Les avancées sont lentes par manque de knowledge ou parce que les services IT qui méconnaissent les logiques de réputation pensent pouvoir développer un outil propriétaire. Or à l’aube de la révolution IA, l’urgence reste bien celle-ci : se doter d’une solution technologique spécialisée de gestion, certification et diffusion de contenus.