Selon Les Echos, le gouvernement Barnier s'apprêtait jeudi 10 octobre à demander des efforts budgétaires cumulés de l'ordre 200 millions sur quatre ans aux entreprises de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l'INA, Arte France et TV5 Monde). Un coup de rabot de 80 millions d'euros serait confirmé en 2025, par rapport à la trajectoire budgétaire envisagée, auquel il faudrait ajouter 40 millions d'euros par an en 2026 et 2027 et la confirmation de la suspension d'une trentaine de millions d'euros de crédits en 2024. Initialement prévue au titre de la transformation des entreprises, ces derniers avaient été gelés dans la perspective de la holding commune puis de la fusion par la ministre de la culture, Rachida Dati.