Après le placement sous protection policière de la journaliste et présentatrice de M6 Ophélie Meunier et d’Amine Elbahi, témoin interviewé passé à l’antenne, suite à la diffusion le 23 janvier d’un Zone Interdite consacré à l’islamisme radical, les voix de soutien se multiplient. Notamment dans l’univers des médias. Non seulement au sein du groupe – les SDJ (sociétés de journalistes) du JT de M6 et de RTL se sont exprimées en ce sens le 31 janvier – mais aussi bien au-delà. La SDJ de BFMTV, la SDR (société des rédacteurs) de CNews, Quotidien (groupe TF1), Le Point ou encore Stratégies, font partie de ces médias. La Société civile des auteurs multimédias s'est également déclarée « aux côtés d’Ophélie Meunier » en lui manifestant dans un communiqué « toute sa sororité » et « son aversion pour la haine aveugle et les obscurantismes ».
«Il est inadmissible de s’en prendre ainsi à qui que ce soit. Rien ne justifie les menaces ou la violence, et l’information et la liberté de la presse doivent rester une priorité si l’on veut préserver notre démocratie», a indiqué la SDJ de M6 sur son compte Twitter.
La journaliste a également reçu des soutiens politiques, comme ceux de Valérie Pécresse et Eric Ciotti (LR), Jordan Bardella (RN), Fabien Roussel (PCF). L’émission a rassemblé le soir de sa diffusion 2,11 millions de personnes, soit 10,6% des 4 ans et plus.
