Les émissions de gaz à effet de serre dues aux usages numériques des Français pourraient être multipliées par près de trois d'ici à 2050 si aucune action n'est prise d'ici là, selon une étude Arcep-Ademe. Dans ce scénario, l'empreinte carbone du numérique (2,5% de l'empreinte nationale en 2020) augmenterait de 187% en 2050, la consommation de métaux et de minéraux de 59% et la consommation énergétique de 79%. La croissance des usages demanderait aussi la création de nouveaux centres de données (22% des émissions en 2050).« L'analyse des scénarios tendanciels à 2030 et 2050 montre que le secteur du numérique ne s'inscrirait pas dans une dynamique de décarbonation et de réduction des impacts environnementaux », conclut l'étude initiée par le gouvernement.