Image 7, Odoxa et TPMP sont cités dans l'édition augmentée des Fossoyeurs, de Victor Castanet.
Un an après la sortie des Fossoyeurs, Victor Castanet sort chez J’ai Lu, une édition augmentée de poche, avec dix chapitres inédits dans lesquels il désigne tous ceux qui ont, selon lui, tenté de protéger Orpea ou d’amoindrir la déflagration provoquée par son livre.
Le prix Albert Londres 2022, qui a dénoncé le scandale des conditions de travail et d’hébergement dans les Ehpad ainsi que le détournement d’argent public qui lui est lié, a assisté aux manœuvres pour contrecarrer son enquête. Image 7 qui défend l’image d’Orpea, aurait ainsi « orchestré » la diffusion d’un sondage Odoxa paraissant dans les Informés, sur Franceinfo, deux jours avant la publication de son livre sur la prise en charge du grand âge en Europe (« Les Français plus positifs en matière de vieillissement »). Une « pure coïncidence » selon la société d’Anne Méaux, citée par Le Monde.
Sondage avec faux comptes
Avisa Partners, ensuite, aurait tenté de récupérer le livre une dizaine de jours avant sa sortie par l’intermédiaire d’un journaliste d’Economie Matin qui prétendait le chroniquer. La société dément cette implication, assurant n'avoir pas travaillé pour la stratégie d'influence d'Orpea et ne pratiquant jamais « l'investigation » ou la « filature » pour un tiers.
Enfin, comme le raconte Télérama, Cyril Hanouna (C8), furieux d’avoir été délaissé par Victor Castanet au profit de Quotidien (TMC), a conçu un sondage en ligne qui concluait que pour 70% des votants, les révélations des Fossoyeurs étaient infondées. Las, comme le dit lui-même l’auteur sur France Inter mercredi 25 janvier, « on a appris quelques jours après dans l'émission que ces sondages ont été manipulés par une société de réputation digitale, qui fait appel à une armada de faux comptes Twitter ».
Victor Castanet rappelle aussi que son éditrice Sophie de Closets, PDG de Fayard (Hachette Livre) avant de rejoindre Flammarion, n'avait pas tenu informé de la sortie du livre l'état major de Lagardère, en plein processus de rapprochement avec Vivendi. Pour éviter toute pression.
