Le Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (Sirti) s'inquiète d'un amendement au projet de loi de finances, adopté par les sénateurs le 21 novembre, qui prévoit d'instaurer une taxe sur la revente des fréquences hertziennes des chaînes de radio et de télévision. Cette nouvelle taxe, qui fait suite au rachat des chaînes Bolloré par Canal+, «manque sa cible», selon le Sirti, car elle ne distingue pas «les PME qui exploitent longuement leurs fréquences pour créer de la valeur et certains groupes opportunistes qui ont fait des “coups” sur la TNT». Le Sirti propose d'affiner les dispositifs anticoncentration et de sanctionner les groupes «opportunistes» lors de la prochaine attribution de chaînes TNT par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).