Dans un rapport confidentiel, dévoilé par La Tribune, l'Inspection générale des finances chiffre à 517 millions d'euros «les ressources supplémentaires [engrangées] entre 2009 et 2011, par rapport à la base 2008» par le Centre national du cinéma (CNC). Selon ce même rapport, 32 millions d'euros ont été investis dans l'immobilier, et les frais de fonctionnement ont quasiment doublé en six ans, pour atteindre 42 millions. Surtout, 500 millions d'euros ont été provisionnés pour financer la numérisation de salles et de films. Pour les inspecteurs, sachant qu'il n'y a que 1 000 salles rurales à équiper, «il est possible que le budget soit surcalibré». Les dépenses prévues pour numériser des films paraissent «plus problématiques, non prioritaires, et économiquement discutables», estime le rapport, toujours selon La Tribune.
