Le quotidien britannique The Guardian publie désormais sur son site une «newslist» où l'on peut consulter les articles en cours de création et contacter les journalistes via Twitter pour leur faire des suggestions. Le quotidien affirme qu'il ne craint pas de se faire «voler» par la concurrence et qu'il ne divulgue pas les sujets sous embargo. The Guardian ne tire qu'à 233 000 exemplaires et le groupe a enregistré une perte opérationnelle de 33 millions de livres sterling (38,4 millions d'euros) en 2010. Il espère faire passer ses revenus tirés du numérique de 47 millions de livres sterling cette année à 91 millions en 2014-2016. En pratiquant un «journalisme ouvert» similaire, le journal suédois Norran avait réussi à augmenter le trafic de son site et à faire revenir les annonceurs.