« Jamais la décroissance du marché n'avait été aussi forte », constate l'étude présentée mercredi 17 mars par l'Irep et France Pub sur les dépenses publicitaires des annonceurs en 2009. Les dépenses de communication sont en effet en recul de 8,6% par rapport à 2008, soit une perte nette de plus de 2,5 milliards d'euros.
De leur côté, les médias ont vu leurs recettes publicitaires baisser de 12,5%, soit une perte nette de 1,5 milliard d'euros. En 2008, les dépenses avaient déjà diminué de 450 millions d'euros. Parmi les médias les plus affectés en termes de recettes publicitaires, se distinguent la presse (-18,1%), notamment les quotidiens nationaux (-17,6%), les magazines (-18,1%), les journaux spécialisés (-19,3%) et la presse gratuite d'annonces (-32,1%, contre +5% pour les gratuits d'information).
Les autres médias ne tirent pas leur épingle du jeu : -11% pour la télévision, -10,9% pour l'affichage (-14% concenrnat le grand format), -8,9% en radio et même -6,5% pour la publicité classique sur Internet. Seuls les annuaires (-2%) et le cinéma (+2,3%) parviennent à stabiliser ou à accroître leurs recettes publicitaires, selon l'Irep.
France Pub précise qu'Internet est à -1,5% grâce aux liens sponsorisés. Les relations publiques (9,5%), la promotion (-8,3%), le parrainage (-7,8%), les salons et foires (-6,5%) ainsi que le marketing direct (-5,6%) ont également été affectés par la crise.
